Histoire de la cire

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Tamata vous raconte l'histoire de la cire …

Histoire de la cire

Je suis sûre que cette histoire va vous plaire car, jusqu’à preuve du contraire, elle se termine bien.

D’abord, il faut savoir qu’il existe différentes sortes de cires : des naturelles, des minérales, des artificielles.

Et désormais des cires végétales, donc issues du naturel.

D’une manière générale  le terme de ‘’cire’’ a longtemps été associé à la cire d'abeille, substance sécrétée par les abeilles pour construire les rayons de leur ruche.
Une cire naturellement présente dans l’environnement, et donc pour ainsi dire à portée de main, sans autre manip que la faire fondre pour l’épurer et la mouler.

Cire beurk

Mais jusqu’à ce que soit maîtrisée l’exploitation du pétrole au 19ème siècle, vers 1860, les ‘’chandelles’’ (ainsi appelait-on alors les bougies) étaient principalement confectionnées avec du suif, c'est-à-dire de la graisse animale, de bœuf pour être plus précis.
Une matière abondante, donc plus disponible, et par conséquent moins chère que la cire d’abeille.

Alors beurk ! bien sûr, mais il n’y avait pas trop le choix. Ni l’électricité…

Ces huiles ont pourtant éclairé la nuit des temps et l’évolution de l’humanité.

Il fallait bien vivre. Certains de nos plus beaux livres, certaines de nos plus belles musiques, ont été écrits ‘’à la lueur de la chandelle’’.

Une autre source importante d’huile/cire a longtemps fait le bonheur des industries.
En effet, jusqu'à l'interdiction internationale de la chasse à la baleine (et du cachalot) en 1985, le spermaceti de cachalot (dit blanc de baleine) constituait une source majeure d’huiles et de cires.
C’est une substance cireuse semi-liquide, qui se trouve en abondance dans la tête des cachalots (jusqu’à près de 4 tonnes ! pour un mâle adulte pesant environ 55 tonnes…quand même).
Donc, malgré la consonance du mot, rien avoir avec la substance de l’humain, mâle également, qui elle ne se trouve pas dans la tête.
Du moins pas sous forme de matière. 

Enfin bref… ! Nos fondants parfumés, eux, ne sont pas beurk !

Enfin bref

Il fallait donc tuer des cachalots, beaucoup de cachalots.
Du coup, vers 1980 leur nombre à travers les mers et océans avait chuté de manière drastique : 67% ! Dramatique.

Et devinez à qui (entre autres) profitait ce crime massif contre l’animalité ?
Et bien principalement à l’industrie des cosmétiques ! (parfums, crèmes, rouges à lèvres, savons), et aussi à celle des fameuses ‘’chandelles’’.

Alors le ‘’naturel’’ c’est bien joli, mais parfois il faut savoir passer à autre chose…C’est ce que nous allons faire dans la suite de notre histoire.

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